20/12/2007
COMMUNIQUE du RCE
Lors de sa réunion du 12 décembre 2007, le RCE (Rassemblement Civique pour l’Europe) s’est félicité de la signature du Traité de Lisbonne qui reprend l’essentiel des dispositions prévues dans le projet de Traité constitutionnel abandonné après le résultat négatif des référendums français et néerlandais.
Le RCE a toutefois fortement regretté que les symboles (drapeau, hymne, devise) aient été abandonnés sous la pression des Etats les plus « eurosceptiques ».
Il a pris note de la volonté réaffirmée par le président de la République française de faire ratifier le traité par la voie parlementaire conformément à l’engagement pris lors de la campagne électorale.
Au-delà de ce projet de traité qui permet à l’Union Européenne de sortir de l’impasse institutionnelle dans laquelle elle se trouve depuis plusieurs années, les membres du RCE, fidèles à leur engagement en faveur de la construction européenne, se sont inquiétés de l’absence de leaders européens capables dans un avenir proche de pousser les « feux européens ». Ils ont émis l’espoir que, selon le principe la fonction crée l’homme, la nomination d’un président de l’UE pour deux ans et demi sera l’occasion de combler ce déficit.
21:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, politique, institutions
19/06/2007
TRAITE SIMPLIFIE ET SYMBOLES DE L’UNION EUROPEENNE
L’idée qui semble faire son chemin actuellement, visant à remettre en cause les quelques symboles de l’Union européenne (drapeau, devise, hymne..), sous prétexte que la voie vers un traité dit « simplifié » imposerait de supprimer toutes références qui s’apparenteraient trop ouvertement à des symboles de la souveraineté, paraît au RCE particulièrement choquante. Outre le fait que cela pourrait paraître presque « mesquin », il semble qu’une telle orientation dénote plus sérieusement une volonté affichée, ou pire masquée, de remettre en cause tout ce qui de près ou de loin permettait aux citoyens d’Europe d’avoir un sentiment d’appartenance à une véritable communauté, à défaut d’une nation commune. Cette orientation ne fait, en définitive, que flatter et conforter tous ceux que l’idée de construction d’une Europe ayant un contenu politique hérisse. Il paraît donc utile et nécessaire au RCE de la combattre. Il ne s’agit pas d’une question futile, mais d’un vrai sujet sur le sens qu’il convient de donner à la construction de l’Europe.
18:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Europe, politique, UDF, MODEM
A PROPOS DE L’ABSENCE DE LOI D’AMNISTIE
Le RCE a toujours combattu l’adoption automatique d’une loi d’amnistie lors de l’élection d’un nouveau président de la République, une telle adoption constituant une prime à l’incivisme (voir à cet égard le communiqué du 10 février 2002).
Aussi, le RCE ne peut qu’approuver la décision du Président de la République de ne pas faire procéder à l’élaboration d’une loi d’amnistie.
13:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, civisme