RASSEMBLEMENT CIVIQUE POUR L'EUROPE (RCE)Club de réflexion et de propositions politiques2024-02-28T08:25:08+01:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://rce-europe.hautetfort.com/kerchttp://rce-europe.hautetfort.com/about.htmlCOMMUNIQUEtag:rce-europe.hautetfort.com,2022-12-15:64171452022-12-15T15:06:58+01:002022-12-15T14:49:00+01:00 — NOUVELLE PARUTION / BOOKS ON DEMAND...
<p> </p><p><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt;"><img id="media-6409543" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://rce-europe.hautetfort.com/media/01/01/1949321155.jpg" alt="Mockup-Cons.jpg" />— NOUVELLE PARUTION / BOOKS ON DEMAND</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><strong><em><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">Pourquoi est-il urgent de modifier la Constitution ?</span></em></strong></span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">Nous avons</span><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';"> l’honneur de vous présenter le dernier livre de Gérard-David Desrameaux, <em>Pourquoi est-il urgent de modifier la Constitution ?, </em>publié dans la collection,<em> </em>É</span><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">THIQUE</span><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">, C</span><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">IVISME</span><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';"> et P</span><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">OLITIQUE</span><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">.</span></span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">En effet, si la Constitution de 1958 a permis de mettre un terme à la confusion des pouvoirs de feu la IV<sup>e</sup> République, elle a engendré par son parlementarisme rationalisé à l'excès une nouvelle forme d'instabilité politique.</span><span style="color: black; font-family: 'Times New Roman';"> </span></span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman';">L'auteur propose de remédier à ce dysfonctionnement de nos institutions en substituant au présidentialisme actuel un authentique régime présidentiel, répondant aux spécificités de la vie politique française.</span><span style="color: black; font-family: 'Times New Roman';"> <span style="background: white;">Un tel régime permettrait à la fois d'assurer la pérennité desdites institutions et de revaloriser les fonctions de représentation du Parlement tout en assurant un meilleur équilibre des pouvoirs.</span></span></span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> </span></p><p><span style="background: white; color: black; font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt;">Cet essai reproduit le projet de Constitution que l'auteur a élaboré dès 2016 et publié dans <em>Refondons nos institutions, d'une monarchie républicaine à une démocratie républicaine</em>.</span></p><p><span style="font-size: 14pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman';">Ce livre est disponible en librairie, sur toutes les plateformes de vente en ligne et sur BoD éditeur, que nous souhaitons vivement soutenir ici : </span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 14pt;"><a href="https://www.bod.fr/librairie/pourquoi-est-il-urgent-de-modifier-la-constitution-o-gerard-david-desrameaux-9782322454815">https://www.bod.fr/librairie/pourquoi-est-il-urgent-de-modifier-la-constitution-o-gerard-david-desrameaux-9782322454815</a></span></p><p> </p><p><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 11pt;">144 pages / ISBN : 9782322454815 / 12 € / 2022</span></p><p> </p>
kerchttp://rce-europe.hautetfort.com/about.htmlDE L'ALTERNANCE AU PARTAGE DU POUVOIR *tag:rce-europe.hautetfort.com,2022-06-25:63887512022-06-26T23:57:14+02:002022-06-25T23:05:00+02:00 Editorial ...
<p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt;"> <span style="color: #ff0000;">Editorial </span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Partager le pouvoir, ce n’est pas organiser la confusion du pouvoir et moins encore la paralysie du pouvoir, c’est rechercher un équilibre des pouvoirs afin que les intérêts de la cité comme ceux de l’Etat soient défendus et débattus dans la clarté et une totale transparence.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Au-delà des textes, au-delà des intentions, des réformes promises, voire engagées, il faut en appeler à une éthique de la responsabilité, à un changement des esprits et des comportements.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">La politique a besoin de cohérence et de lisibilité. Sans clarté et sans objectifs nettement définis et respectés dans la mise en œuvre, c’est toute la confiance d’un peuple qui est mise à mal.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Un changement radical dans la façon de faire de la politique correspond à une ardente obligation. Rien ne sera possible sans une dimension éthique et une volonté d’apaiser les relations entre les femmes et hommes de notre pays.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Encore une fois, il faut passer de la déliquescence à la quintessence du discours politique et être capable de tracer une voie, fixer un cap, proposer de grands desseins et penser des projets politiques en sachant mettre sous le boisseau les petites rivalités partisanes et les petites ambitions personnelles. Le renouveau de la politique passe peut-être et plus sûrement par ce chemin que par des alternances radicales.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Unis dans la diversité, la devise européenne, devrait inspirer la classe politique française.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Refonder nos institutions est une nécessité pour éviter de dériver vers je ne sais quelle rive incertaine et d’aller vers je ne sais quel type de régime autoritaire ou populiste.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Le partage du pouvoir, au-delà des mots, au-delà de la formule, est une exigence démocratique. Enfin, il doit être bien clair, mais est-il utile de le préciser, que le partage du pouvoir s’entend non pas du partage des avantages du pouvoir mais du partage des prises de décision, donc de l’exercice du pouvoir.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Au demeurant, en appeler à un partage du pouvoir et combattre les clans opposés systématiquement les uns aux autres ne signifie nullement vouloir la fin des clivages. Il ne s’agit pas d’aller vers une force hégémonique, fut-elle centrale, qui serait de nature à réduire les débats en sons sein et à opposer une vision uniforme de la société.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Réduire les antagonismes, ce n’est pas nier les sensibilités et les différences, c’est au contraire leur permettre de se développer en dehors de tout sectarisme et dogmatisme et c’est aussi éviter le mortel moule de la pensée unique. C’est aussi et surtout mettre un terme à des divisions artificielles qui ternissent l’image de la politique et à travers elle celle de la démocratie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Gérard-David Desrameaux</span></strong></p><p>*Conclusion de l'essai <em>De l'alternance au partage du pouvoir</em>, Gérard-David Desrameaux, édition Bréal, 2017</p>
kerchttp://rce-europe.hautetfort.com/about.htmlPOUR UNE AUTRE GOUVERNANCEtag:rce-europe.hautetfort.com,2022-06-25:63887502022-06-25T22:47:12+02:002022-06-25T22:40:00+02:00 Editoria l Depuis des...
<p> </p><p><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;">Editoria</span>l</span></p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Depuis des décennies, je mets l’accent sur la nécessité de changer fondamentalement notre façon d’appréhender la politique dans notre pays.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">A travers trois essais, <em>Esquisse d’une démocratie nouvelle, pour une éthique en politique</em>, <em>Refondons nos institutions, d’une monarchie républicaine à une démocratie républicaine</em> et <em>De l’alternance au partage du pouvoir, faut-il en finir avec nos modes de scrutin ? , </em>publiés respectivement en 2007, 2016 et 2017 ainsi qu’à travers de nombreux articles publiés sur deux sites, j’ai fait un certain nombre de propositions de nature à remédier à une situation préoccupante de l’état de notre démocratie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Or, la dégradation de celle-ci s’est poursuivie au cours des dernières années.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dans le contexte actuel, il me paraît utile d’en appeler à une autre gouvernance s’inspirant de nombre de propositions formulées dans les essais et écrits précités ainsi que du projet de Constitution que j’ai élaboré en 2016 et publié dans Refondons nos institutions car aujourd’hui comme hier, il me semble qu’elles permettraient à nos institutions d’évoluer favorablement vers un régime présidentiel jumelé à une revalorisation de notre Parlement grâce à une meilleure représentativité et à une atténuation du parlementarisme rationalisé en vigueur dans notre pays depuis le début de la V<sup>e</sup> République.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La crise de la démocratie dite représentative n’est pas assez prise en compte par les différents acteurs politiques et ceci est particulièrement regrettable car ce manquement peut avoir des conséquences dramatiques sur l’avenir des trop rares démocraties existant à travers le monde.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Invoquer le recours à une démocratie dite participative ne suffit pas, ne suffira pas à remplacer le sentiment de vivre sous une forme de pouvoir délégitimé.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La démocratie dite participative n’est pas d’autre part la réponse adaptée aux maux de notre temps. Il est illusoire de vouloir contourner un défaut de représentativité par l’érection d’assemblées faussement démocratiques qualifiées d’assemblées participatives substituant une prétendue démocratie participative à nos assemblées représentatives.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">A cet égard, il est regrettable qu’à la veille des élections législatives des12 et 19 juin 2022, alors que la campagne électorale était sans relief, que les débats semblaient proscrits, que les propositions étaient dérisoires, que les enjeux électoraux étaient mal définis et que les intentions de participer au vote étaient particulièrement basses, en d’autres termes que la démocratie représentative n’était absolument pas mise en valeur, on ait annoncé la création d’un Conseil national de la refondation aux contours imprécis qui ne saurait légitimement se substituer à la seule légitimité reconnue au peuple souverain et à ses représentants.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">S’agissant de la défiance des Français à l’égard de la démocratie, Le Figaro du 15 avril 2022, évoquant un récent sondage réalisé par le Cevipof, rappelait que les Français exprimeraient leur besoin d’une refondation démocratique, 57% d’entre eux estimant que la démocratie ne fonctionne pas bien.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le même jour, dans le même journal, un éditorial de M. Vincent Trémolet de Villers s’intitulait : « Urgence institutionnelle ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le Monde du 28 avril 2022 titrait : « Macron au défi du renouveau démocratique »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Après autant de décennies où l’accent a été mis de façon récurrente sur la crise de nos institutions et plus encore sur le divorce entre les Français et une certaine façon de faire de la politique par une partie de la classe politique on ne peut qu’exprimer le vœu que le sujet soit véritablement traité comme il se doit si nous voulons éviter que dans un avenir proche des voies radicales nous mènent vers des solutions dangereuses pour l’avenir même de la démocratie.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Au lendemain des élections législatives, nombre de journalistes et commentateurs adeptes des combats binaires et des discours de guerre civile ont jugé que la France était devenue ingouvernable.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Il me semble que nous devons plutôt profiter de la nouvelle donne, l’existence d’une majorité relative se substituant à une majorité absolue pour faire émerger une culture du consensus par la constitution de majorités d’idée, de majorités à géométrie variable comme nous le préconisons depuis longtemps.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La démocratie, c’est aussi et surtout l’art du compromis.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Gérard-David Desrameaux</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p>
kerchttp://rce-europe.hautetfort.com/about.htmlLa radicalité est en marchetag:rce-europe.hautetfort.com,2022-01-25:63623932022-01-25T15:55:36+01:002022-01-25T15:55:36+01:00 Editorial En ce début...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Editorial</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">En ce début d’année 2022, on ne peut être que saisi par la montée en puissance de la radicalité tant dans notre pays qu’au plan international.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Pour s’en tenir au plan national, je voudrais ici déplorer et condamner avec la plus grande fermeté tout ce qui concourt à la violence et à la haine ainsi qu’au rejet de l’autre, de celui ou de celle qui n’a pas ou n’a plus l’heur de vous plaire.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Aux lieu et place d’un débat démocratique et de dialogues sains et constructifs, on a le sentiment d’être confrontés en permanence à des monologues successifs où chaque intervenant assène sa vérité sans véritablement échanger et sans vouloir prendre en considération - fût-ce pour la contester - l’opinion de son interlocuteur, de son contradicteur.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Ce ne sont qu’affirmations ex cathedra et jugements péremptoires. Il n’y aurait ainsi qu’une vérité, une seule, sans doute révélée !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Oui, la radicalité est en marche. Les Français semblent être divisés entre les bons, les gentils et responsables, d’une part, et les mauvais, les méchants et irresponsables, d’autre part.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Un exemple précis corrobore le propos qui précède. Dans le cadre de la grave crise sanitaire qui touche une grande partie de l’humanité et qui n’épargne pas notre pays, il y aurait d’un côté des gens qui auraient le souci de l’autre, qui seraient altruistes, et d’autres qui seraient égoïstes et ne penseraient qu’à eux</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Il y aurait ceux qui pensent à l’intérêt général et ceux qui ne pensent qu’à leur propre intérêt personnel.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Cette présentation des choses est évidemment réductrice et tend d’une part à stigmatiser une partie de la population et à aggraver les divergences au demeurant bien naturelles dans une société démocratique dès lors qu’elles ne sont pas exacerbées à dessein</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Les injures, menaces, invectives et agressions diverses se multiplient. Chaque jour apporte son lot de violences. Sur les réseaux sociaux se déchaînent trop souvent les passions les plus viles et les plus abjectes sur fond de rumeurs et d’insinuations de toutes sortes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Des élus, toutes sensibilités politiques confondues, font non seulement l’objet d’agressions verbales mais aussi d’agressions physiques portant atteinte à leur intégrité physique et de menaces de mort. Ainsi, une forme d’antiparlementarisme se développe dans un climat de plus en plus délétère.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Dans le même temps, quelques irresponsables attisent les brèches de la haine et de l’intolérance alors qu’il conviendrait de calmer le jeu si l’on veut que notre société demeure une société démocratique. Il est vraiment urgent d’éviter que le substrat de la démocratie ne soit remplacé par la radicalité et les extrémismes de tout bord.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Gérard-David Desrameaux</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt;"> </span></strong></p><p> </p>
kerchttp://rce-europe.hautetfort.com/about.htmlLa vaccination obligatoire contre le coronavirus n'est sans doute pas la panacéetag:rce-europe.hautetfort.com,2022-01-25:63623882022-01-25T15:30:26+01:002022-01-25T15:12:00+01:00
<p style="text-align: justify;"> </p><p> </p>
kerchttp://rce-europe.hautetfort.com/about.htmlLa vaccination obligatoire contre le coronavirus n'est sans doute pas la panacéetag:rce-europe.hautetfort.com,2022-01-25:63623662022-01-25T22:48:57+01:002022-01-25T14:06:00+01:00 Editorial La vaccination obligatoire contre le...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #ff0000;">Editorial</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">La vaccination obligatoire contre le coronavirus est souvent évoquée. En France, les partisans de celle-ci sont légion et on les rencontre dans nombre de formations politiques. En Autriche, la décision d’une telle obligation a été prise récemment. En Italie, elle pourrait le devenir pour les plus de cinquante ans. Or, celle-ci n’est sans doute pas la panacée. On peut en effet légitimement s’interroger sur le bien-fondé d’une telle obligation même si je m’empresse d’affirmer afin d’éviter toute équivoque que je n’adhère nullement aux thèses « complotistes » développées par certains.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Pourquoi, ais-je le sentiment qu’une telle obligation vaccinale n’a pas de sens en l’espèce ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">En premier lieu, la protection des libertés fondamentales me paraît primordiale eu égard à l’état actuel des choses et à l’état de nos connaissances.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je sais que nombre de défenseurs des droits et libertés semblent aujourd’hui montrer du doigt ceux qui défendent la primauté de la liberté vaccinale, c'est-à-dire le droit de se faire vacciner ou non.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">En deuxième lieu, trop d’incertitudes demeurent quant aux capacités qu’ont les vaccins proposés aux peuples du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Trop de choses surtout ont été dites ou écrites quant à l’efficacité réelle de ceux-ci ! Nous avons, en effet, tous ou presque retenu un certain nombre d’affirmations du type : « Tous vaccinés, tous protégés ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Dans le même temps, nombre de personnes ont repris en refrain l’argument selon lequel se faire vacciner correspondait à une forme d’altruisme.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Nous avons tous, en effet, également entendu des phrases du type de celle-ci : « Si je me fais vacciner, ce n’est pas pour moi, c’est pour protéger l’autre ou les autres ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">D’autres, plus prosaïquement, plus égoïstement peut-être, plus sincèrement aussi, surtout après la forte intervention du chef de l’Etat du 12 juillet 2021 annonçant l’instauration d’un passe sanitaire, ont reconnu que c’était afin de pouvoir continuer à aller au restaurant, au cinéma, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">D’autres encore, et j’appartiens à cette catégorie, l’ont fait, parce qu’ils y étaient contraints s’ils voulaient, pour des raisons professionnelles, prendre notamment le TGV ou des transports de longue distance.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Contraints et forcés, pour le plus grand nombre, et pour la plupart persuadés qu’ils contribueraient à stopper la vague des contaminations puisqu’ils ont choisi d’avoir recours à un vaccin supposé les protéger à 85%, voire à 90% après deux doses.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">C’est bien ce qui était dit à l’époque par certains spécialistes aux fins d’inciter les Françaises et Français à sauter le pas.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Les pouvoirs publics, la quasi-totalité des médecins intervenant sur les plateaux de télévision et la plupart des médias ont alors parlé d’engouement, terme particulièrement choquant et inadapté.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Une fois de plus, beaucoup d’autorités ont du mal à choisir les termes adaptés à la situation et respectueux à l’égard des citoyens</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Le 21 novembre 2021, M. Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement, parle d’un « vaccin redoutablement efficace". Il évoque aussi une « vague fulgurante »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Dans le même temps, le ministre allemand de la santé déclare le 21 ou le 22 novembre : « Avant la fin de l’hiver, tous les Allemands seront guéris, vaccinés ou morts ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Ces propos, on le constate, sont ainsi particulièrement anxiogènes alors même que l’on vaccine désormais depuis un an.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Le 25 novembre, le ministre de la santé, Monsieur Véran, affirme : « Sans la vaccination, nous serions foudroyés ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Le porte-parole du gouvernement déjà cité, affirme le 20 décembre 2021 : « Il est établi que le vaccin est efficace et sûr ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Le 22 décembre 2021, M. Attal rappelle que la situation est critique et parle de « signaux inquiétants ». </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Il s’avère en ce début d’année 2022, après environ une année de vaccination effectuée à travers le monde que l’on peut être contaminés après deux doses de vaccin, et semble-t-il également après une troisième dose.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Il semble également établi selon le Conseil scientifique que « même vaccinés, on peut être contagieux à 50% ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Peu à peu, il apparaît ainsi que le vaccin n’empêche pas la transmission du virus.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Certes, des « sachants » s’interrogent. Certains déclarent que les risques de transmission sont réduits de 20%. D’autres, de beaucoup plus.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Mais l’unanimité semble désormais être établie sur le fait que les vaccins n’empêchent pas la contagion.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Rappelons à cet égard ce que déclarait Madame Sylvie Briand, directrice du département pandémie et épidémie, propos repris par LCI le 8 janvier 2022 : « On sait parfaitement que les vaccins actuels ont très peu d’influence sur la circulation du virus ».</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Nous sommes tous témoins, que ce soit dans la sphère privée, autour de nous ou dans la sphère publique, y compris parmi les plus hautes personnalités, chef de l’Etat, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale, ministres, notamment le ministre de la santé que l’on peut être vaccinés et « atteints » par le coronavirus.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Alors, un certain nombre d’interrogations, là encore, peuvent être légitimement formulées. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">La distinction entre vaccinés et non vaccinés est-elle aussi judicieuse et la vindicte formulée à l’encontre de ceux qui, pour de bonnes raisons, pour la plupart, n’ont pas eu recours à la vaccination n’est-elle pas excessive ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Ne s’agit-il pas d’une question de degré ? </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Quelle différence entre un vacciné, qui peut être porteur du virus et le transmettre s’il ne porte pas de masque et un non vacciné qui porterait un masque et respecterait les gestes barrières ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">La question mérite d’être posée et relativise, me semble-t-il, le débat sur l’opportunité ou non de montrer du doigt celles et ceux qui, en toute bonne foi, s’interrogent sur le sens de mesures discriminatoires et attentatoires aux libertés fondamentales, aux libertés individuelles.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">On dit que le vaccin protège bien contre les formes graves. Soit ! Alors, à supposer que cette dernière affirmation s’avère plus exacte que celle précédemment formulée déjà mentionnée plus haut, à savoir : « Tous vaccinés, tous protégés », pourquoi ne pas réserver la vaccination aux seules personnes susceptibles de faire des formes graves en raison de certaines pathologies et non pas seulement ou uniquement en raison de l’âge ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Si le vaccin n’empêche pas ou peu - selon l’avis quasi unanime des médecins – la contamination, l’argument selon lequel il faut absolument rendre obligatoire la vaccination perd tout son sens. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">En tout état de cause, l’argument de l’obligation vaccinale est difficilement audible.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Quel recul avons-nous pour affirmer comme certains le font que la troisième dose permet de renforcer l’immunité et de réduire la contamination alors que nous avons en l’espèce assez peu de recul ? </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">L’OMS n’a-t-elle pas estimé le 22 décembre 2021 qu’on ne règlera pas le problème du coronavirus par des doses à répétition.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Si le vaccin n’immunise que pendant un temps très court et n’empêche pas le virus de circuler, ne faut-il pas s’orienter vers la recherche de thérapies efficaces réservées aux personnes atteintes et ce, sur prescription médicale prenant en considération la situation propre de chaque patient ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">L’OMS, toujours elle, recommande de lever des interdictions de voyage et le passe vaccinal pour entrer dans les pays (Le Figaro du 22 janvier 2022).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Dans ces conditions, comment peut-on défendre l’obligation d’un passe vaccinal pour emprunter des transports aux fins de se rendre d’un point à l’autre du territoire et notamment pour des raisons professionnelles ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Quid de la cohérence de mesures prises à certains égards sans discernement ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Aussi, est-ce pour des raisons empreintes de pragmatisme et au nom de la raison que je pose la question que tout citoyen dans un Etat de droit doit être habilité à poser sans être montré du doigt et voué aux gémonies : quel est le bien-fondé de mesures prises trop souvent dans le secret de conseils de défense ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Ce sont des critères sanitaires liés à l’état de nos hôpitaux et à leur capacité d’accueil depuis des années qui guident désormais les choix de nos politiques sanitaires. Or, nous ne pouvons accepter que la citoyenneté soit la variable d’ajustement de cette situation.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Enfin et surtout, n’oublions jamais que toute mesure restrictive de nos libertés, pour être acceptée, doit être nécessaire, limitée dans le temps et proportionnée.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"> </span><strong><span style="font-size: 14pt;">Gérard-David Desrameaux</span></strong></p><p> </p>
kerchttp://rce-europe.hautetfort.com/about.htmlL'Europe et l'OTAN face à la montée des périlstag:rce-europe.hautetfort.com,2019-12-02:61950662019-12-02T11:28:13+01:002019-12-02T11:28:13+01:00 Editorial Partout, à travers l’Europe, se développent des...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong>Editorial</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Partout, à travers l’Europe, se développent des forces politiques qui agitent des peurs et prônent des replis identitaires. Partout, une vision claire et positive de l’avenir de notre continent peine à se dégager.</p><p style="text-align: justify;">Grande puissance économique et commerciale, l’Union européenne balbutie toujours sur le plan de la politique étrangère et de la défense. Nous le savions depuis longtemps mais nous pouvions légitimement espérer une prise de conscience quant à la nécessité de changer la donne et d’inverser le cours des choses. Or, il n’en est rien.</p><p style="text-align: justify;">Le monde change, bouge dangereusement et l’Europe paraît comme tétanisée et impuissante à prendre l’exacte mesure de la gravité de la situation et de la montée des périls.</p><p style="text-align: justify;">L’OTAN, de son côté, connaît assurément une crise majeure. Est-il, en effet, concevable, acceptable, admissible que la deuxième armée de cette organisation en termes d’effectifs, l’armée turque, pour la nommer expressément, puisse agir comme elle vient de le faire récemment en Syrie à l’encontre des Kurdes qui furent nos alliés dans la guerre contre Daech ?</p><p style="text-align: justify;">Est-il acceptable que le même pays achète un système de défense anti-missiles S400 à la Russie tout en demeurant membre de l’OTAN ?</p><p style="text-align: justify;">Est-il possible que les dirigeants de ce pays fassent pression comme ils le font sur des peuples appartenant à la même alliance en les menaçant et en les couvrant d’invectives ?</p><p style="text-align: justify;">Oui, assurément, l’OTAN, à supposer qu’elle ne soit pas tout à fait en état de mort cérébrale, la formule est peut être un peu excessive, semble atteinte dans sa substance alors même qu’elle fête cette année ses soixante-dix ans.</p><p style="text-align: justify;">Il ne faut pas s’en réjouir. Elle a été incontestablement un facteur d’équilibre, au temps de la guerre froide, notamment, mais force aujourd’hui est de constater qu’il faut au minimum redéfinir son cadre, ses missions et revoir sa composition.</p><p style="text-align: justify;">Quid, dans le même temps des opinions et jugements émis par les dirigeants des principaux Etats membres de l’OTAN à l’égard de cette organisation? Le président Trump n’a-t-il pas parlé d’organisation obsolète en évoquant cette structure il y a déjà quelques mois, alors même que la chancelière Angela Merkel dénonce pour sa part les mots drastiques et les propos intempestifs du président Macron ? La présidente de la Commission européenne ne vient-elle pas également de son côté de prendre ses distances avec les propos du Président de la République ?</p><p style="text-align: justify;">Pourquoi, les Européens, demeurent-ils aussi réservés à l’égard du projet d’Europe de la défense souhaitée par le Chef de l’Etat qui serait de nature à rendre plus crédible le concept même d’une Europe souveraine lui permettant d’être davantage maîtresse de son destin ?</p><p style="text-align: justify;">Ceux qui croyaient, qui croient encore, qui croiront toujours en l’affirmation d’une Europe puissance ne peuvent aujourd’hui que faire ce terrible constat : l’absence de l’Europe sur la scène politique mondiale est quelque chose d’affligeant et montre les limites de l’action des femmes et des hommes responsables qui avaient à cœur de prendre la défense d’un grand projet.</p><p style="text-align: justify;">On ne peut se satisfaire d’une telle situation. L’absence d’une Europe politique avec tout ce que cela implique affaiblit chacune des nations composant l’UE et outre le fait qu’elle annihile notre ambition de jouer un rôle moteur dans le règlement des conflits mondiaux, elle nous met gravement en situation de faiblesse par rapport à des puissances secondaires mais qui ne connaissent que le langage de la force et de l’invective.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Gérard-David Desrameaux</p><p style="text-align: justify;"> </p>