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13/07/2013

A PROPOS DE : L'avenir de l'Europe

Dans le journal Le Monde daté du 5 juillet dernier l’ancien Premier ministre Alain Juppé déclarait : « L’Europe est en danger de mort parce que le sentiment d’euroscepticisme, et même d’hostilité, ne cesse de grandir dans beaucoup de pays. Il faut alerter les Français : le programme du Front national, c’est la déconstruction de l’Union européenne. Et si l’Union européenne disparaît, le pire redevient possible. Les pro-européens doivent se mobiliser et commencer par dissiper un certain nombre de mensonges. La crise de 2008 n’est pas née en Europe mais aux Etats-Unis, et si aujourd’hui nous sommes surendettés, ce n’est pas la faute de Bruxelles, c’est celle des Etats nationaux. »

On ne peut qu’être d’accord avec de tels propos. Il y a urgence. La mobilisation s’impose car les menaces sont lourdes de conséquences quant à l’avenir de l’Europe comme nous n’avons cessé de le dire depuis des mois, voire des années.

 Et s’il est évident que lors des prochaines élections européennes le vrai débat ne devrait pas être un combat frontal entre droite et gauche mais un combat entre ceux qui croient en l’avenir de l’Europe et ceux qui n’y croient pas, encore faut-il dire de quel type d’Europe on entend se faire les hérauts.

 Il ne suffit pas, il ne suffit plus de dire que l’on est pour ou contre l’Europe. Il faut faire le choix d’une Europe politique, d’une Europe puissance dotée précisément des instruments de la souveraineté, d’une Europe d’essence fédérale et dotée de sens, d’une Europe qui puisse répondre à l’attente des peuples qui la composent et être un grand dessein pour les femmes et les hommes des générations qui se lèvent.

 Gérard-David Desrameaux

05/12/2010

A PROPOS DE : La mise en oeuvre du traité de Lisbonne.

Le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décembre 2009.

La gouvernance européenne n’en a pas été facilitée pour autant.

Les diverses institutions semblant chercher leurs marques et interpréter différemment le traité, les unes privilégiant une approche intergouvernementale et les autres privilégiant une approche communautaire. Tel est notamment le cas du Parlement européen dont les pouvoirs ont été renforcés et dont il conviendrait qu’ils le soient davantage à l’avenir pour faire progresser l’idée d’une communauté de destin entre les peuples de l’Union et faire émerger une conscience européenne ainsi qu’une authentique citoyenneté européenne.

Dans le même temps, on ne peut que constater, pour le déplorer, que le service d’action extérieure dirigé par Mme Catherine Astom, se met en place lentement, trop lentement assurément, puisqu’il vient juste d’être lancé le 1er décembre 2010, et qu’il n’est pas encore opérationnel.

Une année après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, force est de constater que les institutions européennes ne sont pas encore à la mesure de ce qu’elles devraient être eu égard à l’ampleur des enjeux et de la nécessité d’aller de l’avant dans un contexte mondial difficile.

Gérard-David Desrameaux

07/11/2010

A PROPOS DE : L'avenir de la Belgique

Plusieurs mois après les élections qui ont eu lieu en Belgique, la question est désormais posée : un gouvernement fédéral peut-il encore voir le jour et surtout avoir des chances sérieuses de mettre en œuvre une politique susceptible de répondre aux  aspirations apparemment contradictoires des différentes communautés linguistiques ?

Le fait même que cette question puisse être posée alors que Bruxelles, siège de plusieurs institutions européennes, assume aujourd’hui la présidence de l’Union, traduit la profondeur du malaise européen et le recul de l’idée même d’Europe.

Il s’agit-là d’un contre-exemple de ce qui devrait être fait au sein de l’Union et cela devrait nous inciter à avoir une réflexion plus poussée sur l’avenir de nos institutions communes et les moyens permettant de surmonter les obstacles encore nombreux qui se dressent sur la route d’une « Europe unie ».

Que penser de cette évolution centrifuge qui ne peut être que de mauvais augure pour l’avenir de la communauté de destin  à laquelle les peuples d’Europe aspirent, sans doute plus qu’il n’y paraît, et sans doute plus encore que certains de leurs dirigeants, dont les ambitions nationales les conduisent à adopter un profil bas et à mettre leur drapeau dans leur poche, pensant devoir aller dans le sens du vent à défaut d’aller  dans celui de l’Histoire ?

Gérard-David Desrameaux