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19/03/2008

Anniversaire du Parlement européen

Le RCE (rassemblement civique pour l'Europe) s'associe pleinement aux mouvements visant à rappeler que le Parlement Européen vient de fêter le cinquantième anniversaire de sa création. Institution encore jeune mais fondamentale au sein des instances de l'Union européenne.

16/03/2008

COMMUNIQUE du RCE

Lors de sa réunion du 28 février 2008, le RCE (Rassemblement Civique pour l’Europe) s’est interrogé sur leprofil de la personnalité susceptible de devenir le premier président du Conseil européen à partir du 1er janvier 2009, si tous les pays membres de l’Union européenne ratifient le traité de Lisbonne.

Le RCE souhaite à cet égard que la personne désignée ait manifesté de fortes convictions européennes et soit citoyen d’un pays engagé sans réserve dans le processus européen, ayant souscrit à la Charte européenne des droits fondamentaux et appartenant (ou candidat) à la zone Euro. Cette réflexion conduit à recommander que l’ancien premier ministre britannique, Tony Blair, ne soit pas choisi, nonobstant ses convictions européennes incontestables et ses qualités personnelles indéniables.

Au cours de la même réunion, le RCE s’est interrogé sur le projet d’Union méditerranéenne porté par le président de la République et lancé sans aucune concertation auprès de nos partenaires européens, et notamment l’Allemagne.

Le RCE craint que cette initiative, si elle devait être menée jusqu’à son terme, crée une structure dont les objectifs pourraient être en conflit avec ceux de l’Union européenne et surtout pourraient rendre plus illisible encore le projet de construction d’une véritable entité européenne sur la scène du monde.  Le RCE en appelle à la vigilance de tous les partisans de la construction européenne pour éviter un nouveau délitement de l’UE.

La coopération avec le Sud est une nécessité mais elle doit être appréhendée d’une façon différente dans le cadre d’une « coopération renforcée ».

17/02/2008

Communiqué : A propos du traité de Lisbonne

Le Rassemblement Civique pour l’Europe se félicite de ce que la France a finalement ratifié le traité de Lisbonne car, même s’il regrette certains reculs par rapport au projet de traité constitutionnel initial, notamment l’abandon de la référence aux symboles européens de l’Union qui font l’identité de l’Europe, à savoir le drapeau, l’hymne, la devise et la journée du 9 mai, journée de l’Europe, ce projet permet cependant à l’Europe de sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouvait depuis les refus français et hollandais, même si d’autres étapes doivent être franchies et d’autres obstacles levés.

Le Rassemblement Civique pour l’Europe souhaite toutefois que la France, à l’instar de seize autres pays qui l’ont déjà fait, signent la déclaration commune annexée au traité de Lisbonne par laquelle ils font savoir que les « symboles européens » continueront d’être pour eux, les symboles de l’appartenance commune des citoyens à l’Union européenne et de leur lien avec celle-ci.

Enfin, le Rassemblement Civique pour l’Europe regrette les palinodies et les artifices de tous ceux qui, adversaires patentés ou non du projet, ont adopté des postures politiciennes au regard de la procédure retenue (voie parlementaire et non référendaire) pour procéder à la ratification du traité alors même que certains d’entre eux, et cette fois-ci à juste titre, évoquent la nécessité de « revaloriser le Parlement ».