16/03/2008
COMMUNIQUE du RCE
Lors de sa réunion du 28 février 2008, le RCE (Rassemblement Civique pour l’Europe) s’est interrogé sur leprofil de la personnalité susceptible de devenir le premier président du Conseil européen à partir du 1er janvier 2009, si tous les pays membres de l’Union européenne ratifient le traité de Lisbonne.
Le RCE souhaite à cet égard que la personne désignée ait manifesté de fortes convictions européennes et soit citoyen d’un pays engagé sans réserve dans le processus européen, ayant souscrit à la Charte européenne des droits fondamentaux et appartenant (ou candidat) à la zone Euro. Cette réflexion conduit à recommander que l’ancien premier ministre britannique, Tony Blair, ne soit pas choisi, nonobstant ses convictions européennes incontestables et ses qualités personnelles indéniables.
Au cours de la même réunion, le RCE s’est interrogé sur le projet d’Union méditerranéenne porté par le président de la République et lancé sans aucune concertation auprès de nos partenaires européens, et notamment l’Allemagne.
Le RCE craint que cette initiative, si elle devait être menée jusqu’à son terme, crée une structure dont les objectifs pourraient être en conflit avec ceux de l’Union européenne et surtout pourraient rendre plus illisible encore le projet de construction d’une véritable entité européenne sur la scène du monde. Le RCE en appelle à la vigilance de tous les partisans de la construction européenne pour éviter un nouveau délitement de l’UE.
La coopération avec le Sud est une nécessité mais elle doit être appréhendée d’une façon différente dans le cadre d’une « coopération renforcée ».
16:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, politique, institutions, geographie
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