Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/09/2006

La Commission et la question Turque

Le RCE fait part de sa surprise sur les propos tenus le 29 août 2006 lors de l’assemblée du MEDEF, par M.Barroso, Président de la Commission de l’Union européenne, lequel déclarait : « Un non à l’entrée de la Turquie au sein de l’Union représenterait un coût considérable ». Le RCE, convaincu qu’il est urgent, sur la question de l’élargissement de l’UE de marquer une véritable pause, ne peut que s’étonner d’une telle prise de position qui, de surcroît, ne se place que sur la seule portée financière qu’aurait la non intégration de cet Etat, alors même que ce projet d’intégration soulève dans beaucoup d’Etats membres de nombreux problèmes, notamment politiques et culturels, non encore résolus. Le RCE considère qu’un vrai débat démocratique devrait être conduit sur un  tel sujet, si l’on ne veut pas assister de nouveau à un phénomène de rejet par les citoyens de la démarche telle qu’elle est conduite actuellement.

 

12/09/2006

La crise du Liban

La crise aiguë qui a vu une nouvelle fois le Liban au cœur des déchirements entre l’Etat d’Israël et différents groupes se revendiquant de la cause palestinienne, a été un révélateur, après quelques atermoiements, de la capacité de l’Union européenne à construire progressivement une position politique propre. Cette démarche a ainsi permis d’aboutir à un cessez-le-feu et de s’engager dans la durée au travers d’une force de maintien de la paix dans la région. Le RCE se félicite que la France, tout en jouant un rôle de premier plan légitimé par son poids historique dans cette région du globe, ait contribué à ce que l’Union européenne s’implique de façon unitaire dans le règlement de cette crise. Il se félicite en outre, malgré les tensions initiales, qu’un accord ait pu être trouvé entre la France et l’Italie, Etats de l’Union leaders sur ce dossier, quant au commandement de ladite force.

 

29/08/2006

Communiqué relatif à la question de l'énergie et l'UE (du 23 juillet 2006)

Le Rassemblement Civique pour l’Europe lors de sa dernière réunion a regretté la situation dans laquelle se trouve actuellement l’Union européenne (UE) en matière de politique énergétique.

Le RCE constate qu’en cette matière les différents Etats de l’Union présentent une situation très hétérogène, source de divergences profondes nuisibles à la mise en place d’une véritable politique commune dans le domaine de l’énergie. 

Les politiques menées ces dernières années par les Etats membre ont abouti, selon les Etats, à privilégier soit les énergies renouvelables, soit les sources d’énergie d’origine nucléaire, soit encore à maintenir le statut quo laissant la prééminence au pétrole. Au total, la politique de l’UE en cette matière est illisible, alors que l’hégémonie de grandes puissances, à l’instar notamment de la Russie, fait peser de véritables menaces sur la sécurité des approvisionnements. 

A cet égard, le RCE regrette que le gouvernement français ait, par certaines initiatives dans le domaine de la politique industrielle touchant au secteur de l’énergie, joué une carte qui privilégie une approche purement nationale, délaissant les solutions qui auraient pu aboutir à la mise en place de leaders au niveau européen capables de peser fortement dans le secteur ultra-sensible et concurrentiel de l’énergie.

 

Le RCE formule le souhait que l’Union se saisisse véritablement de cette question prioritaire. A l’heure où l’on parle de la relance de « l’Europe des projets » le sujet de l’énergie devrait être l’un des premiers à prendre en compte pour donner un vrai contenu à cette formule qui reste encore bien théorique.