13/11/2017
COMMUNIQUE
Communiqué
Nous vous informons de la parution aux éditions Bréal du dernier livre de Gérard-David Desrameaux intitulé De l’alternance au partage du pouvoir - Faut-il en finir avec nos modes de scrutin ? Cet ouvrage est disponible en librairie et en ligne depuis le 8 novembre dernier.
Dans ce livre, l’auteur fait le constat suivant : Nos modes de scrutin et notre pratique politique favorisent le clan contre clan et cela a pour effet d’engendrer dans notre pays, depuis des décennies, un climat de guerre civile larvée se caractérisant par des discours radicalisés et souvent irresponsables. De fait, la vie politique française est rythmée par des alternances successives créant ainsi une nouvelle forme d’instabilité politique, tout nouveau pouvoir remettant en cause presque systématiquement ce qui a été fait par le pouvoir précédent.
En s’appuyant sur les fondements de la Ve République et sur l’évolution de la Constitution, Gérard-David Desrameaux préconise ici de substituer au concept d’alternance celui de partage du pouvoir ; autrement dit de majorités à géométrie variable, pour remédier à cette situation.
Pour mémoire, ce livre s’inscrit dans la suite logique d’un précédent livre de Gérard-David Desrameaux publié en novembre 2016 aux éditions Lanore intitulé Refondons nos institutions – d’une monarchie républicaine à une démocratie républicaine.
Dans ce denier livre, l’auteur préconisait notamment une refondation du système politique français en garantissant un pluralisme effectif et une révision de notre Constitution permettant de donner le jour à un modèle français de régime présidentiel (voir sur ce site le communiqué du 5 novembre 2016 qui apporte quelques précisions supplémentaires sur le contenu de l’ouvrage précité).
13/05/2017
COMMUNIQUE DU RCE
Le Rassemblement Civique pour l’Europe salue la victoire du plus fervent des partisans de la construction européenne parmi les candidats à l’élection présidentielle des 23 avril et 7 mai 2017 en la personne de Monsieur Emmanuel Macron.
Le RCE qui depuis sa création milite en faveur d’un projet européen ambitieux et audacieux ne peut que se féliciter du succès d’un candidat qui n’a mis, ni au sens propre, ni au sens figuré, son drapeau dans sa poche en mettant en valeur les symboles de l’Union (devise, drapeau et hymne européen).
Le RCE salue également les premiers gestes du nouveau président de la République en matière de politique européenne et formule l’espoir que des initiatives fortes seront prises avec nos partenaires européens afin de réconcilier les peuples d’Europe avec l’idée même d’Europe.
Celle-ci doit être souveraine, car c’est désormais à ce niveau que la souveraineté a un sens, et prendre en considération et de la façon la plus démocratique qui soit les aspirations de nos peuples.
A défaut, les populismes, aujourd’hui contenus, reprendront l’initiative et menaceront à terme sérieusement le devenir de notre projet européen.
L’échéance de l’élection européenne (2019) est proche.
Il n’y a pas de temps à perdre !
Le Bureau
22:43 Publié dans Communiqués du RCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rce, macron, élection présidentielle, europe
10/04/2017
LA FRANCE, L'EUROPE,LE MONDE (suite)
Troisième texte
III La France
Au sein de l’Europe, la France, l’un des six pays fondateurs, n’est hélas pas à l’abri de ce mouvement de défiance.
L’euroscepticisme et plus encore l’europhobie atteignent dans notre pays des proportions inquiétantes.
Depuis le référendum de 2005, la suspicion à l’égard du projet européen n’a pas cessé de progresser au point que certains évoquent désormais la possibilité d’un frexit.
Force est de constater que notre pays a cessé d’être à l’avant-garde du projet européen depuis plusieurs années.
Le thème de l’Europe n’occupe pas une place de choix dans les programmes des différents partis et candidats.
Le thème n’étant plus à la mode, les institutions étant souvent montrées du doigt par ceux qui devraient les défendre, beaucoup se montrent particulièrement discrets et timides.
Dans la discussion qui va suivre et qui devrait s’articuler autour des propositions des candidats à l’élection présidentielle et des moyens susceptibles de contrer l’évolution négative qui vient d’être décrite nous allons devoir faire un autre constat : les candidats qui se montrent franchement favorable à l’Union européenne ne sont pas légion et pour la première fois peut-être pour ce type d’élection les détracteurs de l’Europe et partisans du souverainisme seront majoritaires.
Ainsi, on observe, et ce n’est pas un euphémisme, une franche hostilité de Marine le Pen qui ne cesse de vilipender en toute circonstance l’Union et prône en fait ni plus ni moins la sortie de la France non seulement de la zone euro mais de l’Union européenne elle-même.
Ses arguments hélas sont percutants car ils relèvent de la démagogie pure et il est difficile pour les pédagogues de faire entendre raison à des électeurs victimes d’un discours populiste et désormais attrape-tout.
Le discours de Jean-Luc Mélenchon, même si ce dernier s’en défend, est à peine moins favorable à l’Europe que celui de Marine Le Pen, puisqu’il n’hésite pas à prôner la sortie de l’Union si on ne peut changer les traités dans le sens de ce qu’il préconise.
Les discours souverainistes sont confortés par un candidat comme Dupont-Aignan.
Idem, s’agissant de ceux de M. F. Asselineau, candidat anti-Europe, anti-euro et anti-Otan à l’instar du candidat Cheminade
Le terreau est favorable à ce type de discours et de fait les projets des candidats Fillon et Hamon semblent timides et insuffisants au regard de ceux qu’il faudrait tenir pour redonner aujourd’hui du sens et du tonus au projet européen.
S’agissant du discours d’Emmanuel Macron, il est à l’évidence celui qui est le plus favorable à l’Union européenne. En cela, il est proche du discours développé par les centristes, démocrates sociaux et chrétiens et par des socialistes comme François Mitterrand ou Jacques Delors. Pour autant, là encore on est en droit d’attendre plus de souffle et l’esquisse d’un projet audacieux pour relancer la dynamique européenne et surtout pour rapprocher les citoyens de l’Europe.
Dans la perspective d’un éventuel duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, eu égard à ce qui vient d’être dit, à la tonalité ambiante du discours, à la nature du débat, au rejet de la classe politique, les risques sont importants, même s’ils ne sont pas certains, de voir se réaliser une conjonction des arguments de tous les souverainistes.
S’agissant de la France, toujours, il y a lieu de prendre conscience de la nécessité de faire évoluer nos institutions dans le sens des propositions formulées dans mon dernier livre publié en novembre 2016 Refondons nos institutions, d’une monarchie républicaine à une démocratie républicaine. Car il est en effet désormais urgent de comprendre qu’il faut sortir du camp contre camp, du clan contre clan et de développer un pluralisme effectif afin de dégager des majorités d’idées, des majorités de projet permettant de contourner les obstacles qui se dressent sur le chemin de ceux qui veulent défendre un projet européen plus affirmé et plus ambitieux.
A l’évidence, il faut dépasser le clivage entre la droite et la gauche, s’agissant de la politique européenne de notre pays et fédérer les pro-européens de tous bords qu’ils aient une vision plus ou moins libérale ou plus ou moins sociale du projet, sachant que nos adversaires nous désigneront de mondialistes en espérant que ce terme aura une connotation péjorative dans l’esprit des citoyens.
Il faut leur opposer notre volonté, notre détermination à faire vivre une Europe puissance, c’est-à-dire une Europe dotée des instruments de la souveraineté, tout le contraire d’une Europe qui ne serait qu’un espace et qui serait une structure invertébrée.
S’agissant de l’avenir de l’Europe, cela fait des années que nous prônons une Europe des trois cercles, voire une Europe à plusieurs vitesses comme viennent de l’envisager encore timidement les dirigeants de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne.
En tout état de cause, il convient d’établir une véritable différence entre l’euro groupe qui doit aller beaucoup plus loin en matière d’intégration, notamment grâce à une harmonisation fiscale et sociale programmée selon un calendrier précis comme le proposait l’ancien président de la république Valéry Giscard d’Estaing dans son dernier livre Europa, la dernière chance de l’Europe publié quelques mois après la sortie de mon livre Pour une Europe souveraine.
Dans ce livre, je faisais une fois de plus l’éloge d’une Europe puissance, c’est-à-dire d’une Europe dotée des instruments de la souveraineté et j’insistais sur la nécessité de donner un nouveau souffle et une nouvelle ambition au projet européen.
Désormais, le temps presse.
Est-il encore possible de sauver l’Europe ?
Nous le croyons, mais il faut faire preuve d’imagination et transmettre le flambeau de notre idéal qui est aussi celui de nos pères aux générations qui montent et vont accéder aux responsabilités.
Une certitude doit être rappelée : Il n’y aura pas d’Europe sans la France et si la France est bien notre patrie, l’Europe est notre avenir, donc l’avenir de la France, notre pays.
Gérard-David Desrameaux
11:34 Publié dans Information | Lien permanent | Commentaires (0)