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05/12/2010

A PROPOS DE : La mise en oeuvre du traité de Lisbonne.

Le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1er décembre 2009.

La gouvernance européenne n’en a pas été facilitée pour autant.

Les diverses institutions semblant chercher leurs marques et interpréter différemment le traité, les unes privilégiant une approche intergouvernementale et les autres privilégiant une approche communautaire. Tel est notamment le cas du Parlement européen dont les pouvoirs ont été renforcés et dont il conviendrait qu’ils le soient davantage à l’avenir pour faire progresser l’idée d’une communauté de destin entre les peuples de l’Union et faire émerger une conscience européenne ainsi qu’une authentique citoyenneté européenne.

Dans le même temps, on ne peut que constater, pour le déplorer, que le service d’action extérieure dirigé par Mme Catherine Astom, se met en place lentement, trop lentement assurément, puisqu’il vient juste d’être lancé le 1er décembre 2010, et qu’il n’est pas encore opérationnel.

Une année après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, force est de constater que les institutions européennes ne sont pas encore à la mesure de ce qu’elles devraient être eu égard à l’ampleur des enjeux et de la nécessité d’aller de l’avant dans un contexte mondial difficile.

Gérard-David Desrameaux

BREVES D'EUROPE : La gouvernance économique de l'Union

Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a pris position, alors qu’il se trouvait à Francfort le 19 novembre dernier, en faveur d’une plus grande intégration européenne. Ce faisant, il propose, dans un premier temps, de renforcer le rôle de la Commission « gardienne des traités de l’Europe » précise-t-il, insistant sur le fait qu’il faut « ôter la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles au Conseil » de l’Union européenne, afin de « réduire le risque que des intérêts nationaux étroits interfèrent dans la mise en œuvre effective des règles communes ».

Le but étant à terme « la création d’une autorité budgétaire centralisée, aussi indépendante politiquement que la BCE, fixant les orientations budgétaires de chaque pays membre et allouant les ressources provenant du budget central pour mieux atteindre le double objectif de stabilité et de croissance.

On ne peut que se satisfaire de tels propos dans le contexte actuel.