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25/01/2007

A PROPOS DES INFIRMIERES BULGARES

Le RCE ne peut que se féliciter de la récente prise de position du Parlement européen sur le sort réservé aux infirmières bulgares récemment condamnées à la peine capitale par un tribunal libyen.

Le Parlement a ainsi adopté une résolution condamnant fermement la Libye face à cette décision de justice qui bafoue les droits de l’homme les plus élémentaires. Il est rappelé que ces infirmières sont prétendument accusées d’avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens et que la réalité de ces faits a été écartée par des scientifiques de renommée internationale.

Il est donc indispensable, comme l’a fait à juste titre le Parlement européen, de montrer notre solidarité vis à vis de ressortissants d’un des Etats membres de l’Union, injustement poursuivis et qui, en outre, risquent de se voir appliquer la peine capitale.

Le RCE soutient fermement cette initiative salutaire qui reflète une fois de plus l’importance du rôle du Parlement européen dans les institutions de l’Union et invite la Commission européenne et les Gouvernements des Etats membres à se faire l’écho de cette position auprès des autorités libyennes afin qu’il soit mis fin à cette situation inadmissible.

14/01/2007

L'euro cinq ans après...

Cinq ans après sa création, on ne peut que constater le paradoxe de cette nouvelle monnaie.

D’une part, il s’agit d’un véritable succès économique et financier, l’euro étant une monnaie capable en très peu de temps de rivaliser avec le dollar sur les marchés financiers ou dans les échanges internationaux, d’autre part, la nouvelle monnaie peine à être véritablement admise et reconnue par nos concitoyens qui semblent encore largement nostalgiques du franc.

On ne peut que regretter sur ce point que les propos des leaders politiques nationaux, qu’ils soient de gauche ou de droite, ne font que renforcer ce sentiment de méfiance vis à vis de la monnaie unique en lui faisant porter tous les maux tels que l’inflation, les difficultés économiques ou sociales.. L’euro incarne ainsi un trop aisé et démagogique « bouc émissaire » de nos propres faiblesses.

A quand un véritable courage politique en cette matière et la capacité à valoriser et à amplifier cette réussite qui nous met à l’abris, en particulier, des rituelles anciennes dévaluations du franc ?

Quel sera, en outre, l’homme ou la femme politique capable de rappeler, par exemple, que si nous bénéficions depuis plusieurs années de si faibles taux d’intérêt, c’est aussi grâce à notre monnaie unique ?  Mais comme l’écrivait récemment un analyste financier : « Le jour où les gens seront heureux d’être européens, ils aimeront leur monnaie.. ». A chacun d’entre nous d’y œuvrer au quotidien !