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13/07/2013

A PROPOS DE : L'avenir de l'Europe

Dans le journal Le Monde daté du 5 juillet dernier l’ancien Premier ministre Alain Juppé déclarait : « L’Europe est en danger de mort parce que le sentiment d’euroscepticisme, et même d’hostilité, ne cesse de grandir dans beaucoup de pays. Il faut alerter les Français : le programme du Front national, c’est la déconstruction de l’Union européenne. Et si l’Union européenne disparaît, le pire redevient possible. Les pro-européens doivent se mobiliser et commencer par dissiper un certain nombre de mensonges. La crise de 2008 n’est pas née en Europe mais aux Etats-Unis, et si aujourd’hui nous sommes surendettés, ce n’est pas la faute de Bruxelles, c’est celle des Etats nationaux. »

On ne peut qu’être d’accord avec de tels propos. Il y a urgence. La mobilisation s’impose car les menaces sont lourdes de conséquences quant à l’avenir de l’Europe comme nous n’avons cessé de le dire depuis des mois, voire des années.

 Et s’il est évident que lors des prochaines élections européennes le vrai débat ne devrait pas être un combat frontal entre droite et gauche mais un combat entre ceux qui croient en l’avenir de l’Europe et ceux qui n’y croient pas, encore faut-il dire de quel type d’Europe on entend se faire les hérauts.

 Il ne suffit pas, il ne suffit plus de dire que l’on est pour ou contre l’Europe. Il faut faire le choix d’une Europe politique, d’une Europe puissance dotée précisément des instruments de la souveraineté, d’une Europe d’essence fédérale et dotée de sens, d’une Europe qui puisse répondre à l’attente des peuples qui la composent et être un grand dessein pour les femmes et les hommes des générations qui se lèvent.

 Gérard-David Desrameaux