18/12/2008
Un sommet européen important à deux titres
Le sommet des 11 et 12 décembre 2008, sous présidence française, réunissant les chefs d’Etat ou de gouvernement des 27 pays de l’Union européenne s’est conclu par des décisions importantes sur deux sujets économiques et politiques majeurs : le plan de relance face à la crise financière et économique mondiale et le « plan climat ».
Même si évidemment, les réponses apportées à 27 ne régleront pas toutes les difficultés auxquelles sont confrontées les Etats de l’Union, on peut cependant relever que des accords ont pu être trouvés sur ces deux sujets essentiels ; ce qui était loin d’être acquis lorsque l’on songe à la diversité des situations et des politiques conduites au sein de l’Union européenne.
D’aucuns trouveront qu’il s’agit là d’accords « à minima ». Il n’en demeure pas moins qu’un cadre a été clairement fixé s’agissant des plans de relance économique tout en laissant aux Etats le soin d’en décliner les mesures en fonction de leur situation propre. Le principe de subsidiarité paraît effectivement pouvoir utilement s’appliquer en cette matière.
Quant au « plan climat », la formule des « trois fois vingt » (20% de réduction des gaz à effet de serre, 20% d’énergies renouvelables, 20% d’économie d’énergie) a finalement été adoptée et peut être qualifiée d’objectif ambitieux pour l’Union. Cela ne s’est, semble t-il, pas fait sans admettre des exceptions et des tolérances, ce qui en limite la portée immédiate. Pour autant, il s’agit là d’un pas important dans ce domaine sensible. Cette avancée pourrait placer l’Europe en position de leader sur ce sujet et lui permettre de bénéficier des retombées scientifiques et économiques sur le marché de plus en plus porteur de « l’économie verte ».
Le bureau
21:43 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : europe, politique, institution
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