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02/11/2008

FACE A LA CRISE : UNE EUROPE UNIE

L'euroscepticisme a progressé au cours des dernières années d'une façon tout à fait préoccupante au sein des Etats composant l'Union européenne. Le non irlandais au traité de Lisbonne lors du réferendum du 12 juin 2008 faisant suite au non des Français et des Hollandais au traité constitutionnel, ajouté aux critiques multiples qui se développent au sein des pays de l'Union sont autant de signes inquiétants qui appellent de la part des Européens de conviction une prise de conscience urgente sur la nécessité de donner un nouvel élan à la construction européenne.

Ce nouvel élan est aujourd'hui indispensable car il y a une divergence fondamentale, si ce n'est un divorce, entre la façon dont est perçue la construction européenne et les aspirations des citoyens de l'Europe en devenir.

Nous n'avons jamais cessé au sein du Rassemblement Civique pour l'Europe, je n'ai jamais cessé à titre personnel depuis la création de notre club de réflexion et de propositions politiques, de dénoncer la collusion des opposants de toujours à l'Union européenne et des tenants et avocats d'une Europe qui serait avant tout essentiellement une zone de libre échange alors qu'il fallait, et c'était et cela demeure le sens de notre engagement et de notre combat, militer en faveur d'une Europe des valeurs, autrement dit d'une Europe dotée de sens.

La déclaration de principes et le manifeste adoptés par notre club lors de sa fondation mettant précisément l'accent, et je le rappelle, tout en invitant le lecteur à les lire ou à les relire sur notre blog, sur ces principes de base.

Aujourd'hui, eu égard à la crise financière, économique, sociale et certainement politique à laquelle le monde, et pas seulement l'Europe, est confronté, il est urgent que cette dernière s'affirme sur la scène du monde précisément et fasse entendre sa voix.

L'Europe est en effet à la croisée des chemins. Si elle n'est pas capable de s'entendre et de s'unir dans les circonstances actuelles, l'avenir de chacune des Nations qui la composent est incertain. En revanche, si elle s'engage sur le chemin  de l'unité dans le respect des valeurs de ses composantes, elle est assurée de jouer un rôle majeur à la hauteur de celui qui fut le sien à travers les siècles passés.

Il lui faut donc répondre à cette ardente obligation : construire un ensemble capable de parler haut et fort sur la scène du monde et participer à l'émergence d'un nouvel ordre économique et politique mondial pour le bien commun de l'Humanité.

Nous avons plus que jamais besoin, nous citoyens d'Europe, de défricheurs de l'avenir, de leaders profondément acquis à l'idée d'une Europe puissance, c'est-à-dire dotée de frontières, disposant de symboles, ferments d'unité et de solidarité : devise, drapeau et hymne afin que les citoyens d'Europe se sentent vraiment unis dans une démarche commune pour que se réalise ce grand dessein : l'Europe unie.

L'Europe que nous voulons, que nous appelons de nos voeux étant, comme je l'ai déjà dit maintes fois, dotée de sens car mettant l'homme au centre de ses préoccupations.

La crise doit faciliter un nouvel élan. Unis, les peuples d'Europe peuvent faire bouger les lignes et les clivages. C'est quand une menace se profile qu'il faut relever le défi et faire front ensemble pour gagner ... un monde plus harmonieux.

                       Gérard-David Desrameaux

                        Président-fondateur du RCE